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Blog'n'roll agité
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2 décembre 2007

Compte-rendu d'un wikenne comme on les aime (presque)

Le flyin' compte-rendu du flyin' concert à Nantes des flyin' tartiflettes !!!

 

Vendredi, 16h
En pleine grève, votre aventurière préférée (moi-même) et le flyin' bassiste des flyin' tartiflettes décident de se donner rendez-vous dans Paris, histoire d'aller à un concert en banlieue, histoire de tous se retrouver la veille du départ histoire de pas être en retard à l'heure dite. Dans le téléphone, le flyin' bassiste précise : tu crois que tu peux être là à 18h ? Léger flottement de ma part, vu que je suis encore au café, dégustant la première bière du wikenne avec le Grand Janlwi d'Auteuil, et vu que nous sommes, je le répète, en pleine grève. Mais on va essayer.

17h : Je quitte le café (bah oui, il faut bien se raconter sa vie une ou deux fois avant de decemment pouvoir partir...) et m'engage dans le métro. Porte de montreuil, depuis la 9, c'est direct, ca devrai aller... Et de voir le métro arriver, rempli jusqu'à la cabine de pilotage, et les cadavres des gens se déversant sur le quai à l'ouverture des portes... Mais non, courage, l'avenir de la soirée en dépend, je DOIS monter là-dedans.

17h30 : Une demie-heure après, nous avons donc parcouru trois stations (véridique) et tout ce que j'ai gagné, c'est : - un pervers qui cherchait apparemment quelquechose sous ma jupe - mon sac dans un état pitoyable - une compression thoracique. Je décide donc de descendre à Franklin Roosevelt et de prendre la 1 qui, selon les infos, fonctionne normalement.

18h05 :
Je me retrouve à gare de lyon, complètement désorientée. J'appelle à la rescousse le flyin' bassite qui trouve à me rétorquer : bah euh... Ok, euh... bah j't'attend alors. Au bord de l'apoplexie, je decide de choisir la solution de secours, celle qui va me couter la peau des couilles (sus-tenté que j'en eusse) : le taxi. Mais peu importe, j'ai décidé que j'arriverai à destination, j'arriverai donc à destination.

18h10 : Hep, Taxi ! Porte de montreuil, s'il-vous-plait. Je jette cependant un coup d'oeil inquiet à la centaine de voiture (au moins) bloquées dans la rue où le taxi s’engage. Puis un regard inquiet au compteur qui tourne déjà.

18h25 : Eh bah voilà, c’était pas si compliqué ! J’en ai pour huit euros et je suis en bas de chez flyin’ Arno. Je monte et quelle n’est pas la surprise du flyin bassiste de me voir si vite sur son palier !

19h05 : Une plâtrée de pâtes et un niveau de Assassin creed plus tard, nous voilà dans la rue. Notre plan pour éviter la grève est le suivant : puisqu’il n’y a pas de RER B, ni de C, nous allons nous rabattre sur le A. Là, nous descendrons à Ploucbourg-sous-trifoullis-la-rivière et prendrons le TVM, magnifique bus de banlieue qui nous mènera à La croix de Berny, à deux pas d’Antony, où a lieu le concert ou nous sommes sensés aller. La stratégie planifiée, nous voilà en marche vers notre destin.

19h40 : Incroyable. Ahurissant. Prodigieux. Mais vrai. En à peine trente minutes, nous avons atteint le TVM qui, en plus, roule ! (sisi) Une espèce de mini-panique nous prend à la gorge quand même : et si jamais il y avait quand même des RER B ? Mais « dans le doute, abstient toi », a sûrement dit un jour un saint homme, donc nous prenons ce bus qui, de plus, est vide.

20h30 : Nous voilà à la croix de Berny, attendant dans le froid que le flyin’ batteur vienne nous chercher en voiture. Un coin charmant, d’ailleurs. Au coin, là-bas, de gentils policiers contrôlent une gentille voiture, de gentils ados buvant des bières nous regardent en ricanant, et les lampadaires clignotent et grésillent. J’ai toujours dit que l’Essonne était une riante vallée.

20h45 : Oh bah merde, la voiture qui se faisait contrôler par les flics s’arrête devant nous, et flyin’ Bertrand en sort, un peu blanc. Rien de grave, même pas une prune, mais il a quand meme eu peur et nous froid. Bref, après tant d’émotions, nous sommes en partance pour la mjc d’Antony.

21h : A la caisse, la dame essaye de faire de l’humour : selon elle, le groupe qu’on vient voir, qui joue en deuxième, en est à sa dernière chanson. Très drôle, merci. Heureusement le flyin’ batteur Bertrand a la judicieuse idée d’aller vérifer et, en effet, c’est vrai. Moment de flottement. Bon, tant pis, plan de secours. Et comme d’habitude le vendredi soir dans l’Essonne, le plan de secours, c’est la K’fet de Bures-sur-Yvette. Roulez jeunesse.

22h : Dans la voiture, c’est hardcore et Oipoloi. Je sens que ce week-end va être d’une finesse digne de la haute-société luxembourgeoise.

22h05 : Ah, la k’fet… J’avais oublié cette odeur d’alcool et de sueur, cette convivialité, ces étudiants en goguette et ce sapin tricentenaire entretenu par un engrais naturel du en grande partie à la consommation de bière… Et puis je me rappelle soudain ce qui fait de cet endroit un lieu mythique, que je n’abandonnerai pour rien au monde : 2,50 € la pinte.

22h15 : Le traditionnel concert du vendredi soir va commencer, on est tout emoustillés. Avant de se rappeller que la k’fet n’est pas seulement le haut-lieu du punk de la banlieue sud, mais aussi un bar étudiant. Donc passible d’accueillir du jazz manouche, par exemple. Enfer et déception. Mais peu importe, on y est, on y reste.

2h00. Ou p’t’etre 3h. ‘Sais plus. : Allez, on rentre. Zou, en voiture simone. Et c’est quiqui va conduire dans notre état, tata ?

1h00, en fait : Chez flyin' bertrand, devant un verre de blanc. On refait le monde, on organise le lendemain, on s'écroule sur la table. Ce qui donne l'idée au maître des lieux de déplier les lits.

Samedi, 9h00 :
Pourquoi il est si tôt ? Et qui peut bien être debout à cette heure, à faire tout ce raffut dans la cuisine ?

9h15 : Le raffut, c'est Bertrand préparant le café. Et bientot, c'est  Bertrand et moi qui discutons assis à la table devant les bols et les biscuits au chocolat. Le flyin' bassiste, lui, dort toujours.

10h30: Arno se réveille enfin et nous rejoint. On a eu le temps avec Bertrand d'échanger nos points de vue sur à peu près la totalité du monde, et de nous raconter nos vies, et les antérieures. On a rendez-vous avec le reste de la troupe à 12h00. So, let's go, comme disaient les Ramones.

11h45 : Douches prises, pieds de batterie emballés, mp3 chargés, et roule raoul.

12h00 : Chez Micha. Et comme d'habitude chez Micha, le flyin' guitariste, il y a du monde. Beaucoup de monde. Le temps de faire la tournée des bonjours et on charge la voiture. Pour la tournée, les tartif' ont prévu la batterie de gala, celle à poils roses. Et Jérome, notre flyin' chanteur, s'est fait une banane dont Elvis lui-même serait jaloux, tant elle est... Impressionante.

12h20 : Tout est prêt. La batterie emballée, le sacro-saint micro de Jérome bien protégé, les guitares houssées, on est prêt à partir. Sauf Micha. Qui n'est pas debout. Et que Bertrand se charge d'aller réveiller d'un bisou baveux. Mais à mon avis, on est pas partis avant deux heures.

12h25 : Quelle mauvaise langue je suis, le micha débarque et, en homme pramagmatique qu'il est, il a descendu les sacs de couchage ! Qu'aurons-nous fait sans lui ???

12h30 : Ca y est, on est parti !!! En route pour la gloire inter-régionale !!!!!! Même dans mes rêves les plus fous, je n'avais pas osé révé me faire conduire par le chanteur des flyings tartiflettes. Et pourtant, c'est bien Jérome qui est au volant. Ô gloire immense...

12h35 : Dans la voiture, c'est Elvis, cette fois. J'adore Jérome. Oh oui je l'aime.

13h20 : Tout le monde pionce. A croire que la veille a été rude...

14h15 : Première pause. A cette occasion, Arno découvre une gourde d'eau dans la voiture. A partir de ce moment précis, le voyage n'a plus été pareil. J'aurai dû m'en douter, étant la seule fille dans la voiture.

15h00 : "Passe-moi la gourde ! -Bah non, elle est à côté de toi ! -Bah ouais mais elle veut pas que je la prenne ! -Attend, au prochain arrêt on va la remplir..." Et que je te donne des coups dans le dos, et que je rie gras... Je n'aurai jamais dû m'asseoir à côté d'Arno. Et je n'aurai jamais dû etre blonde non plus.

16h30 : Deuxième arret. 50€ le paquet de chips. Et un portefeuille assassiné, un !

17h45 : L'agitation commence à se faire sentir. Micha trépigne (a-t-on jamais vu Micha trépigner ?) et Bertrand en est à sa cinquième bière. Il est temps qu'on arrive.

18h05 : Nantes !!!!!!!! A Nantes, il y a : des bus pour aller à malakoff (véridique), des ronds-points partout, des nantais sympathiques et des rues escarpées. Où la Cadillac 5 tonnes du Flyin' Jérome a du mal à passer. Et où on se perd facilement.

18h20 : Décidemment les nantais ne savent pas distinguer pas leur droite de leur gauche. Et sont fiers de leur tramway. Explications : on tourne depuis dix minutes dans Nantes, sans trouver le spoutnik, ou on doit jouer. On demande notre chemin à un premier nantais, qui nous répond : faut suivre le tramway. OK. Faut suivre le tramway, mais sur la droite ou sur la gauche ? Euh... Faut suivre le tramway. D'accord. Merci bonhomme. Deuxième nantais : oh, c'est facile, faut suivre le tramway !!! ouais, sur la droite ou la gauche ? Baaah, vous suivez le tramway, c'est tout. Ouais, cool mec ! Etc... pendant un quart d'heure.

18h35 : A force de chercher, et d'appeller Julie Fat beavers (qui joue avec les tartif') à la recousse, on trouve, et on se GAAARE !!! Enfin ! Juste à côté de la porte en plus, génial. Aller hop, bonjour au patron du bar et on décharge. La claaasse... Je suis roadies des tartif', c'est le panard total (enfin, c'est un point de vue, elle pèse au moins trois tonnes cette batterie...).

18h45 : A yé, tout est prêt. Balances faîtes et tout. On va partir pour jouer.

18h50 : Par toutatis, on croit réver. Discutant avec le patron de ce maguenifiqueu lieu, la première chose qu'il nous dit c'est "ici on joue pas les ramones". Ahah, poilade, vous les nantais alors. Mais non. C'est vrai. Et il a pas l'air du tout de rigoler en plus. Moment de panique : si les tartifs jouent pas les ramones, le seul moment ultra prêt (et ultra frais) du concert saute. Mais le monsieur fonce vraiment les sourcils. Alors on jouera pas les ramones. Ca commence bien.

18h55 : J'ai monsieur mon presque-mari au téléphone. Il est perdu (quelle surprise...). alors un max de radioguidage, au pied du chateau des ducs de bretagne, la classe. Mais moins la classe quand on sait que les tartif' commencent dans cinq minutes et que monsieur s'énerve. Fort même. Et qu'il me faut rassembler toute ma volonté pour ne pas lui raccrocher au nez.

19h10 : Monsieur parvient enfin à rejoindre la rue du spoutnik, après avoir visité Berlin et la moitié de l'Afrique. Bonjour, on se calme un peu dan sla voiture et on y va.

19h12 : Yeessss, ils ont pas commencé ! Tout pile quand on pousse la porte du Spoutnik, Jérôme pose un pied derrière son micro. Get !

19h15 : O joie. Félicité. Amour et fleurs. J'avais oublié combien c'était bon, les tartifs.

19h18 : HAAAAAAAAAAAAA la deuxième chanson c'est Lonesome train !!!!!!! Ils y ont pensé. Epousez-moi. Tous.

19h20 : Ouh là. En fait, les bouchons s'imposent. J'veux bien être rock'n'roll, mais j'ai envie de le rester le plus longtemps possible, donc mieux vaut préserver ses oreilles.

19h25 : Get off the phone. Au diable les varices, on est là pour s'éclater, non ? Et j'm'en fout si j'ai l'air du cadavre d'Elvis quand je danse, je kiffe.

19h30 : "Changez de bassiiiiste !!!!" Bah quoi ? C'est pas parcequ'on est trois dans le public et qu'il manque les principaux fans qu'on va pas respecter les vieilles traditions.

19h32 : "A poil Jérôôôôôôôôme !!!! Enchaninements, bordeeeel !!!"

19h35 : Un p'tit coup d'oeil -quand même- vers Monsieur, qui a l'air de kiffer sa race (aussi éttonnant que cela puisse paraitre !).

19h40 : Ah, la normalement, c'est la séquence émotion, le must du show, le clou du spectacle : les Ramones. Mais en fait non, pas là.

19h45 : Bon baaaah... On joue quoi ? Ni une ni deux, je saute sur l'occasion : "YEAH YEAH !!!! LES WAMPAS !!!!". Oeil torve de Jérôme : nan. Ca c'est que pour les grandes occasions. Ca lui suffit pas comme occasion, ça ????

19h55 : Finalement ça sera Gay bar et des nouvelles reprises.

20h00 : "Merciorvouar !". Fiou ! Ce fut chaud, sale et humide, mais qu'est-ce que c'était bon, min fiu !

20h10 : Au tour des Castors Gras de prendre le relai.

20h55 : Comme toujours, le set a été impéccable, comme toujours des nouveaux morceaux, comme toujours un batteur déchainé (et suant, oui.).

21h10 : Après l'effort, le réconfort. Même en tant que fan officielle indispensable au bien être du groupe, j'ai pas droit aux consos gratuites. Shit, je suis juste venue pour ça, moi !

21h45 : Je deal avec ce cher batteur des Fat Beavers. Un cd+un badge à moitié prix en échange d'un bisou (chaste, evidemment). Allez, c'est une bonne affaire, et puis mon mari ne regarde pas...

22h00 : Je surprend Monsieur mon mari et Jérome en grande conversation !!! Et a voir ça, ca fait chaud au coeur jusqu'aux orteils !

22h02 : La grande classe ! J'ai droit à une place à la table des hârtistes ! Et à une part de salade de pâtes (la meilleure qui m'eu jamais été donné de manger, soit dit en passant). On en profite pour organiser le départ du lendemain, avant d'être trop torchés occuppés pour le faire. Et ca ne se fait pas sans mal, d'ailleurs. Explications : Monsieur a foot demain, tot le matin, c'est-a-dire à 14h. Or, aller-retour Nantes-Redon, ca prend minimum deux heures. Ca veut dire que soit les tartif's partent à 17h, soit à 12h. Or, 12h, c'est l'heure du lever, et 17h, c'est trop tard. Problème. Monsieur propose au groupe de dormir chez lui. Mais Thierry ex-prouters (ouioui, lui même ! il sera question de lui plus tard, retenez-donc bien) a fait le déplacement spécialement pour ça, donc ils ne peuvent pas se permettre de le planter là. On convient alors d'une autre solution : Monsieur me déposera à 12h à la gare, et j'attendrais jusqu'à quinze heure que les tartif's daignent bien venir me chercher. Comme ça, ça arrange tout le monde (sauf moi, mais faut bien se sacrifier pour ses idoles de temps en temps) et la soirée peut continuer.

22h10 : Sachant donc qu'il ne nous reste que peu de temps avant le lendemain, Monsieur et moi nous eclipsons vers une contrée meilleure (et une bouteille de Calva). La suite, l'histoire ne le dit pas ;-)

Dimanche, 10h :
Dur dur, le réveil... Un petit mal de crâne, sans doute dû à la fumée des bougies (hum...). Mais pas le temps d'avoir mal à la tête, Monsieur a hate d'aller au foot, donc de me déposer à Nantes.

10h20 : Dans la voiture, en un temps record. J'essaye de faire écouter les Fat Beavers à Monsieur, sans succès. "Trop bruyant", soit-disant... Attend un peu que j'amène mes disques de hard-core avant de dire ça...

10h35 : La campagne est fabuleuse. Ya des biches dans le pré, là-bas, qui dressent leurs têtes au-dessus de la brume. Et pas d'appareil photo, comme d'habitude. RHAAAA !

11h11 : A la gare ! Bisou et Monsieur file. Ingrat. Footeux. Nazi.

11h15 : Putaiiiin !! Pas moyen d'être au chaud dans cette gare, ils ont même pas allumé les espèces de radiateurs cylindriques au milieu du hall. Alors qu'il fait -4. Vite, allons trainer au relai presse...

12h00 : Purée c'est long.

12h45 : Très long.

13h10 : Bon, je me décide à faire quelquechose. Je vais marcher jusqu'au Spoutnik, en passant devant j'ai vu la voiture de Jérome, ça sera ça au moins de gagné.

13h20 : PUTAIN DE VENT ! PUTAIN DE VILLE ! PUTAIN DE CONNERIE DE TOURNEE A LA CON !!!!

13h35 : Devant le Spoutnik. En fait c'était pas la voiture de Jérome. Pas du tout.

13h40 : Heureusement pour vous, chers internautes, que la porte de cet immeuble fut ouverte, car sans cela j'étais condamnée à mourir glacée au milieu de Nantes. Au (presque) chaud, j'en profite pour bigophoner flyin' Arno.

13h50 : Ils sont au restaurant, bouffant des crêpes. Ils prennent leur temps d'ailleurs, et ils ont bien raison.

14h10 : C'est marrant,parfois les gens ont vraiment du courage d'afficher leur vrai nom de famille sur la boite aux lettres.

14h35 : Coup de fil d'Arno, ils arrivent. Chouette !!!! Je ne rêve que d'une chose : un des sacs de couchage de micha et la douce berceuse du ronron de la voiture.

15h00 : Arrivée (en fanfare ou presque) du crou au complet, si l'on considère que l'état de notre guitariste national permet de dire qu'il est réellement présent.

15h15 : Récit de la soirée haute en couleur des tartif', qui se sont fait refouler des bars à 4h du mat'. Et Bertrand d'ajouter : "j'comprend pas, nous on voulait juste des verres de lait avec des acides dedans...".

15h30 : Arrivée (enfin) à la voiture. Pour pas se faire piquer les instruments, vaut mieux qu'elle soit garée loin du lieu de concert. Mais à ce point-là quand même ! Bref, le principal, c'est que : tout est chargé, j'ai rien à faire, c'est un miracle !!!!

16h05 : Quand ils ont bu la veille, les punks écoutent Boby Lapointe dans la voiture.Et ils chantent en coeur. Sisi.

17h05 : Ca doit bien faire une demie-heure qu'Arno déblatère sur Thierry ex-Prouters, chez qui le flyin' crou a dormi. Apparemment, il a du se retenir souvent la veille, tellement la masse d'insanités qui sort de sa juvénile bouche est importante. C'est normal en même temps, on aime pas beaucoup Thierry Prouters, qui a failli mettre en péril le plus fameux groupe de rock de l'essonne en le quittant du jour au lendemain (CLICK pour les prouters)

17h10 : RRRRRR... zzzzzzzzz....

18h45 : Dernier arrêt, Villebon-sur-yvette, tout le monde descend ! Faut décharger, tout remettre dans le studio de répèt (car Micha dispose d'un studio de repèt' dans son garage, avec tout ce qu'il faut, mais vraiment TOUT. Salop, va !). Et puis on attend des nouvelles du front (entendre : la grève). Et les nouvelles sont mauvaises : aucun rer ni C ni B. Autrement Arno et moi (sales parigots) sommes foutus.

18h55 : Bertrand accepte de nous déposer à une porte. Merci. Sans ça, on était obligé de dormir chez Micha and co., au milieu d'éléments décadents de la société.

19h20 : Bouchons partout. Youhou. RATP, Rentre Avec Tes Pieds. En plus, Bertrand est fatigué et préssé de nous lâcher (sans rimer).

20h00 : On atteind enfin la porte de Vanves !!!! Avec Arno, on se prépare à affronter la cohue du métro. Mais non en fait, parceque mauvaise journée pour mauvaise journée, les métro s'arrêtent de circuler à 20h. Et les bus idem. C'est là qu'un bon cri primitif est le bienvenu, histoire d'évacuer.

20h10 : On se décide pour partager un taxi. A deux, et avec les bouchons, on devrait pas en avoir pour moins de cent euros... chacun.

20h45 : Ah bah non, en fait. Et on en a trouvé un tout de suite, en plus. Je suis chez moi, dans mon lit, avec That's 70's show en fond sonore, prête à dormir. Idem pour Arno qui doit être devant un kebab et sa console. Après un week-end come ça, difficile de dormir, même avec la fatigue. Mais comme disent les brigitte Bop, "encore une fois, on rentrera, fatigué mais heureux, pour mieux repartir, dès la semaine prochaine !!!". Et la semaine prochaine, les tartif' jouent à la Mécanique Ondulatoire, vers Ménilmontand. Le rock'n'roll ne mourra jamais !

Camille sur un gros nuage de "bière et punk"

En bonus : Flyin' Arno en plein... vol. Pour votre plaisir, and only for rockincamille.com !

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Les plus observateurs auront noté que ce compte-rendu a mis une semaine avant d'etre complet... Mais c'est pas grave, au moins c'est fait !!!!

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Commentaires
C
Ouais. Micha tartiflette a tout lu. Voilà un homme bien.
J
Ya quelqu'un qui a lu jusqu'au bout ?
T
j'étais là moi?
L
C'est à peu près la question que tu m'as posée sur mon blog via mes com sur la note annonçant le concert de The mixt...<br /> Alors si on ne m'avait pas mis la bague au doigt le 777 forever and ever, je t'assure que je t'aurai répondu "oui" of course! Mais là tu comprendras aisément que je ne peux pas faire ça à l'homme de ma vie, même après autant d'affinités évidentes entre toi et moi...je ne peux que te promettre de venir lire tes aventures aussi souvent que je le pourrai!<br /> Merci de ton passage chez moi...<br /> N'oublie pas le prochain concert du famous trio samedi soir à la Mecanique Ondulatoire si j'me souviens bien! Je n'y serai pas mais je pense qu'assurément se sera un grand moment puisque en bonus tu auras Johnny Boy et aussi The dead Kids...
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