Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog'n'roll agité
Blog'n'roll agité
Publicité
Blog'n'roll agité
29 décembre 2007

Noel, le retour : la session de rattrapage

17110538


/!\
toute ressemblance avec des personnes déjà existantes sera malencontreusement fortuite.

Si Brassens nous a cassé les pieds avec "les copains d'abord", c'est pas pour rien. Et quand il s'agit des miens, c'est encore pire que ça. Explications : tout le monde ayant été deçu par noël, nous décidâmes de passer une session de rattrapage, afin d'évacuer toute la frustration accumulée ces derniers jours. Et, en bonne bande de sauvages rock'n'roll que nous sommes, nous décretâmes un principe simple de la soirée : chacun amène deux cadeaux le plus laid possible, et à minuit, on se les échangera, dans les vapeurs de bière et la fumée des cigarettes. Vous pouvez imaginer quelle belle soirée* ca a donné, à tel point que je me sens obligée de vous la relater ici pour 1)rassurer ceux qui se sentent désespérés que je n'ai pas passé un bon noël, 2)voir si je suis capable de me rapeller de tout, 3)en garder une trace parceque, bordel, quelle belle soirée* !!!

Un vendredi soir, vers 18h00
Votre aventurière préférée (oui, c'est toujours moi) pars à la chasse aux cadeaux pourris. Et comme j'ai bien l'intention de gagner le concours du plus moche, je m'applique dans le choix de la boutique. Or, mon quartier et plein de trésors cachés, et je trouve la boutique de souvenirs de paris la plus loose de l'arrondissement (voire de la ville).

18h10 : Le patron de l'echoppe (très chère) doit se demander ce que je fais là, à me marrer toute seule comme une baleine devant les salières tour eiffel et autres vases à paillettes... et evidemment, trop de choix tue le choix, je sais pas ce qui est le plus moche de toutes ces merveilles.

18h25 : Au bout d'un quart d'heure de réflexion, je me décide pour (tenez-vous bien) un réveil en forme de carte de france avec les fleuves placés n'importe où, un cendrier bleu-blanc-rouge qui tourne quand on appuie dessus et un chien en résine avec un os dans la gueule d'où pends une pancarte "bienvenue". Quelle joie le rock'n'roll. Si avec ca mon J. est pas heureux...

18h40 : Fini les paquets ! Le mieux pour offrir un cadeau pourri, c'est que l'emballage soit alléchant.

18h45 : Appel de P. Il n'a trouvé qu'un seul cadeau. Qu'a cela ne tienne, j'en ai trois !!! Je sens que ca va etre une soirée mémorable, voire culte.

19h17 : J'ai 13 minutes pour arriver au piano-vache, qui est à 32 minutes de chez moi. Y'a comme une couille dans le potage, là.

20h03 : Dans le métro, appel de M. Il veut savoir ou je suis, puisqu'il vient de sortir de la station. Je tombe à pic, puisque j'arrive tout juste également. Je sors donc quelques minutes après, et retrouve M., accompagné pour l'occasion de K. Ca fait un bail tous les deux, je pressens vraiment une belle soirée !!!

20h10 : Purée, j'avais oublié comment elle était longue cette rue...

20h15 : Le piano vache !!! yeah !!! Pouvoir se poser, comme au bon vieux temps, écouter les clash, gueuler plus que parler... Min fiu c'que ca m'avait manqué... La-dessus, on commande ! Et trois pintes qui vont bien !

20h20 : J'étais tranquille j'étais peinard(e), acoudée sur le comptoir, trois types sont entrés dans le bar, des lacets blancs sur les doc mar'... Qu'est-ce qu'ils foutent là bon sang mais qu'est-ce qu'ils foutent là ??? On avait pas vraiment besoin de Lonsdale pour gacher notre soirée. Et voilà qu'ils demandent si l'arrière salle est ouverte, pour s'affaler sur les banquettes... C'est MES banquettes, bande de pantoufles !

20h25 : Ils partent, découragés sûrement par le refus catégorique du barman d'ouvrir l'arrière. "Pas avant 21h, les gars". Et ouais, c'est la règle de la maison, faut connaitre, ptit père ! Et c'est le moment que choisit notre W. national pour faire son entrée, avec toute la prestance dont il est capable.

20h30 : Les cadeaux du W. sont emballés dans du papier journal. Je le reconnais bien là. Mais je ne peux pas lui en vouloir, le voilà qui revient du comptoir avec quatre demis.

20h35 : La discussion va bon train, c'est à qui aura passé le noel le plus pourri. Et j'ai confirmation de ma thèse, tout le monde a un grand oncle raciste.

20h40 : Voilà mon J. !!!! Avec des cernes qui touchent le sol et un air plutot morne. Mais peu importe, dans quelques verres il sera comme neuf.

20h55 :
Je sors, parceque aucune nouvelles de P.  Je l'appelle, et , bizarement, ca sonne derière moi... MON DIEU !!! J'ai des pouvoirs télépathique de super-audition !!!!  Là, quelqu'un me tape sur l'épaule. C'est  P., le portable à la main. Flute, je voulais etre une super-heroine...

20h57 : Euh... Il serait bien vu qu'ils ouvrent l'arrière salle, on commence à être beaucoup autour de cette table...

21h03 : Yeah, c'est ouvert ! Précipitation, on nous piquera pas notre coin !!! (celui avec les banquettes, oui..)

21h15 : Oh joie. Félicité. Ils passent "ce soir c'est noel"... On ne pouvait pas faire plus adéquat ! On en profite d'ailleurs pour poser tous les cadeaux au bout de la table. Ca fait comme une montagne de bonheur à paillettes et rubans, J. a les yeux qui brillent...

dsc00103


21h30 : Allons bon, voilà qu'ils nous passent la chevauchées des walkyries, maintenant... Le piano vache n'est plus ce qu'il était, vraiment.

21h32 : L. !!!! Elle qui n'était pas sensée venir, la voilà et en pleine forme. Yes, ca va commencer à etre bien.

21h35 : J. piaffe d'impatiente, du haut de ses trop nombreuses années. Pire qu'un gosse. Et on a beau lui expliquer que tant que Z. et A. ne sont pas là, on ne peut pas se permettre d'ouvrir les cadeaux, rien n'y fait : il piaffe. Et un J. qui piaffe, c'est vraiment à ne pas rater.

21h45 : "un homme libre a deux pantalons". Merci P. Le W. en est fort aise. En meme temps, je me demande bien comment il fait pour aller à la laverie avec son unique futal... L'image de W. en calbute assis sur les chaises en plastique d'un lavomatic s'impose alors à moi. Hilarité solitaire. Comment voulez-vous qu'on me traite pas de blonde, dans ces conditions ?

22h00 :
L'arrivée de A. provoque des cris de joie de la part de J., qui a surement oublié qu'il manquait Z. avant d'ouvrir les cadeaux. Camembert et déception...

22h05 :
A. raconte son début de soirée. Il était à l'anniversaire de la coloc' de flyin Arno. En présence des flyin' tratiflettes au complet !!!!! Je suis jalouse et outrée. Comment mon groupe va-t-il assurer leur concert de demain si ils se mettent la tête ce soir ???

pianovache_2_2


22h35 : Ce que j'aime au piano-vache, c'est les toilettes au sous-sol et les cordes d'escalade dans l'escalier pour les fins de soirées difficiles.

22h40 : En sortant des toilettes, je tombe nez à nez avec une cartapub chupa-chups fort amusante. "Sucer, l'alternative saine et fun au tabac". Le mec du marketing a dû s'éclater un max.

22h45 : J'ai eu la très mauvaise idée de ramener une dizaine de cartes à mes coéquipiers. A partir de ce moment, la soirée n'a plus été la même...

23h03 : Z. arrive enfin, tout frais tout sobre (est-ce possible ?). Et J. est content. Très content.

23h10 : On distribue les cadeaux. Un débat se met en place sur la façon de distribuer. Par ma barbe, doit-on donner les deux cadeaux que l'on a amené à qui on veut, doit-on se jeter dessus à la barbare et s'arracher les yeux pour le cadeaux qu'on veut absolument, ou doit-on laisser le plus jeune choisir, comme à la galette des rois. C'est cette dernière alternative qui sera choisie, cependant devant le refus de L. d'aller sous la table, on lui bande simplement les yeux.

23h11 : C'est Z. qui a hérité du gros cadeau rouge de M. Il est tout content. Mouais. Moi je serais lui, je me méfierai...

23h12 : Oué, M. a un cadeau de moi et un autre de P. choisi par moi. Le hasard fait bien les choses.

23h15 : Ouverture. Suspens, tout le monde retiens son souffle.

23h16 : Les gens de derrière ont l'air un peu désemparé devant cette bande de débiles qui gueulent, qui rient et qui s'esclaffent devant de belles... merdes. Si j'ai le droit de m'exprimer ainsi. De mémoire :
A. a hérité de : un rouleau de fil dentaire et un stylo pirate des caraibes avec la tete de Davy Jones qui s'allume quand t'écris
J. a hérité de : une poupée en feutrine fait main et un machin a bulles de savon
P. a hérité de : un oeuf surprise barbie et trois boites de gelée de sardine pour chat.
K. a hérité de : un dvd gravé par les soins de Z., et
L. a hérité de : une cassette Herbert Léonard (sic) et une boite de stéradent, dont il sera fort question plus tard.
M. a hérité du réveil-carte de france ! et du cendrier qui tourne. Quelle joie.
W. a hérité du : un cadre en résine avec des cartes de poker collées dessus, et du chien moche choisi par mes soins !

Z. a hérité de : une horloge-roue de voiture et un tournevis
et enfin...
J'ai hérité de : une plaquette de stickers pour carrelage a motif moules, et une sucette en forme de tétine avec des dents de vampire sur le devant... Le rock'n'roll c'est vraiment la belle vie. Je promet à K., qui a choisi les moules, de'en orner ma salle de bain, et de prendre des photos (avant de tout foutre à la poubelle, faut pas déconner non plus...)

23h18 : M. est ravi de ses cadeaux, il n'avait ni réveil ni cendrier. Y'a qu'a demander !

23h20 :
Listing : ceux qui ralent : Z., L., K. Ceux qui sont contents : moi, M., W., P., J. Ceux qui s'en foutent : le reste.

23h25 :
J. fait des bulles, A. écrit et s'allume, P. ouvre un oeuf surprise et L... met du stéradent dans les bières. et je peux vous dire que 1)ca mousse 2)c'est pas bon 3)ca mousse.

23h35 : Comme d'habitude, notre table est inondée de bière, on fait des bateaux avec les cartes chupa-chups et on a des idées de génie. En effet, J. décide de ne plus appeller les filles par leur prénom mais par leur taille de soutif. Et dire que c'est l'ainé, notre papa à tous... Mais ce sont mes amis, le plus petit se met souvent en colère, et le plus grand dit des choses d'un air sérieux... Enfin presque.

23h40 : Surprise, des collègues de promo à moi se pointent à la table d'à coté !!!! Vu notre état, je comprend très bien leur visages déconfits.

23h45 : En effet, mes collègues quittent le bar. Pourtant rien de méchant, juste une bataille de bière au stéradent...

00h05 : J. Propose de rejoindre Bastille pour retrouver Al. qui mixe dans un bar. Allez, et pas de quartier.

00h10 :
Partage de la batmobile. Je choisirai mes pattes et le métro en compagnie de Z. et P. Et je fais bien, parceque nous arrivons vingt minutes plus tard, avant eux.

00h35 : Al. nous accueuille avec joie. Suspens, suspens, va-t-il ce soir me proposer une nouvelle fois un mariage à Las Vegas ? Non, finalement ce sera un mojito. Qui dit pas non non plus.

00h50 : Montrant mes bô cadeaux à Al., il me demande pourquoi j'ai pas mangé la sucette. Et j'ai le malheur de lui dire que j'ai envie mais que j'ose pas. Et Al. de m'arracher la sucette des mains et de me la f**** dans la bouche. Freud doit se retourner dans sa tombe.

01h30 : J. arrive enfin, accompagné de tout le monde sauf A., qui est rentré seul, sans K., chez lui. Et K. qui l'a mauvaise. Et j'en suis à mon deuxième mojito... La soirée commence à être bien. trop bien, même.

01h35 : et en effet, le bar ferme ses portes. Direction.... Flottement. On est 8. Y'a 5 places dans la batmobile. Donc trois sur le carreau. W. et M. se désignent, ils vont passer une soirée en amoureux chez W. Z. décidé également de prendre un taxi. On va encore dormir chez J., quelle joie !

03h00 : Après moult pérégrinations, déposage de K. chez elle, de L. chez elle, direction Ici-les-moules-y-no pour un bon dodo.

04h10 : Ce que j'aime chez J., c'est qu'on peut parfaitement parler de philosophie tout en étant dans un état lamentable et en mangeant des coraya à la mayo.


04h25 :
Y'a plus personne. Votre aventurière préféré se réveillera six heures plus tard,  dans le soleil du samedi matin, et passera le petit dej' à  parler avec madame J.  de littérature.  Encore une fois, quelle belle soirée*... Et je suis fin prète pour le concert Tartif'/Prouters ce soir ! Enfin, presque fin prête, si on ne tient pas compte de ce p**** de mal de tete et de mes cernes qui touchent le sol. Mais pour les Tartiflettes, je ferai n'importe quoi. Et c'est exactement ce qui va surement arriver ce soir....

*copyright Michou


P.S : J'ai cité Brassens pour cet article. Ca m'as fait énormément de mal. Mais j'ai fait ca pour toi, lecteur.
P.P.S :
J'écris cet article encore à moitié amochée, on excusera les fautes et autres barbarismes.
P.P.P.S :
 Des paroles de chansons des wampas se sont glissées dans cet article, saura-tu les retrouver ??? (Little Daewoo je compte sur toi.)


17110528

 

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Et nan ! Y'avait "quelle joie le rock'n'roll" et "mes amis". Mais celle-là elle est trop alternative, personne la connait.
J
Les paroles des wampas c'est "ce soir c'est noël" et "Little daewoo".
C
Ca prête à confusion, il est vrai. En meme temps les pieds n'ont jamais donné d'insomnies. Enfin, pas que je sache. Ce qui est pire, c'est le stéradent, toute façon.
M
Oui alors euh... <br /> <br /> "Si Brassens nous a cassé les pieds avec "les copains d'abord", c'est pas pour rien. Et quand il s'agit des miens, c'est encore pire que ça. Explications"<br /> <br /> Moi j'attendais une explication pour savoir si ce qui était pire, c'était les copains ou les pieds.<br /> <br /> (Ou les insomnies)
Publicité